Skip to main content
Les « Sites Rivières Sauvages » sont des milieux naturels d’exception particulièrement intéressants pour la recherche et les études environnementales.
Plusieurs programmes novateurs sont ainsi mis en place à l’échelle du Réseau des « Sites Rivières Sauvages » avec les territoires labellisés volontaires, des partenaires techniques divers (institut public de recherche, bureau d’étude, association, etc.) et des soutiens publiques et privés essentiels pour le co-financement.
Évaluation des services écosystémiques, utilisation de ADN environnemental comme outil de biomonitoring, étude de l’impact du canyoning, suivi des populations de macro-invertébrés, observatoire des microplastiques, monitoring optimisé… découvrez tous les programmes et participez !

Services écosystémiques

Évaluation des services écosystémiques rendus par les rivières sauvages.

Le projet de recherche porte à la fois sur les aspects techniques et scientifiques, sociaux et économiques qui sont associés aux services écosystémiques générés par les rivières qui présentent un « très bon fonctionnement écologique ».

Le défi en termes de recherche consiste à aborder la dynamique des relations d’interdépendances entre un écosystème et les acteurs qui en bénéficient, pour éclairer les modalités d’une gestion durable adaptée. Il s’agit ainsi de dépasser une approche en termes de fonctionnalité pure de l’écosystème. Plusieurs bassins pilotes sont concernés : le Taravo en Corse, l’Estéron dans les Alpes Maritimes, le Léguer en Bretagne, le Nant Benin en Savoie. Les éléments étudiés bénéficieront par extension de la méthode à l’ensemble des rivières du Réseau.

Partenaires actuels

ADN environnemental des diatomées

Utilisation de l'ADN environnemental des diatomées comme outil de biomonitoring pour la conservation des "Sites Rivières Sauvages".

Cette approche innovante est aujourd’hui suffisamment avancée pour pouvoir être appliquée aux suivis de la qualité des rivières sauvages. En effet, maintenir les rivières sauvages dans leur état de conservation exceptionnel nécessite l’utilisation d’indicateurs « sentinelles » précis capables de renseigner rapidement sur la moindre évolution de la qualité du milieu.

A l’échelle du réseau, il s’agit de travailler sur les trois axes : biodiversité spécifique aux rivières sauvages, relations communauté de diatomées/occupation du sol, indicateurs de pression.

Partenaires actuels

Canyoning

Étude de l'impact de la pratique du canyoning sur les "Sites Rivières Sauvages"

Les canyons sont des tronçons de cours d’eau mal connus et parfois fragile. L’impact de la pratique du canyoning sur ces milieux a peu été étudié, mais soulève d’autant plus d’interrogations depuis la labellisation « Site Rivières Sauvages » des rivières comme la Vézeronce et de la Pernaz où se situent des canyons. Le but de l’étude proposée est donc de pouvoir objectiver les potentiels impacts de la pratique dans les canyons sur ces deux rivières afin d’émettre des recommandations pour les préserver.

Partenaires actuels

Invertébrés aquatiques

Inventaires des invertébrés aquatiques (insectes) sur les "Sites Rivières Sauvages".

Ces études sont menées dans le cadre des inventaires nationaux par l’Opie avec l’UMS PatriNat.

Il s’agit  de développer les connaissances faunistiques nouvelles, les peuplements de références afin de lister les Indicateurs de la valeur patrimoniale des rivières concernées. Les données sont transmises au standard INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel).

Partenaires actuels

Observatoire des microplastiques

Mise en place d'un observatoire des micro-plastiques sur les "Sites Rivières Sauvages"

Dans le cadre d’un programme développé avec la « Pagaie Sauvage » nous menons sur les trois prochaines années une campagne de prélèvements et d’analyses des micro plastiques sur les « Sites Rivières Sauvages » du Réseau. L’objectif est de vérifier la présence ou l’absence de ces microplastiques, d’analyser la nature et la source de cette pollution invisible et de faire des recommandations si nécessaire en terme de gestion. Les rapports d’analyses seront communiqués au centre national de restauration des rivières (CNRR).

Partenaires actuels

Monitoring

Mise en place d'un monitoring optimisé

Entre 2016 et 2018, un programme de recherche appliqué intitulé « MONITORISE » a été réalisé en collaboration avec SCIMABIO Interface, l’INRS-ETE Québec et l’RSTEA de Lyon (DYNAM). l’objectif était de développer un outil innovant afin d’aider les gestionnaires des rivières labellisées à établir et/ou optimiser des réseaux de suivi pour la conservation de la qualité exceptionnelle de leur rivière.

La méthode et l’outil sont aujourd’hui opérationnels. L’objectif sur 3 ans, est d’appliquer la démarche développer dans le programme MONITORISE sur chacun des « Sites Rivières Sauvages » labellisés restant afin de définir le monitoring de conservation à mettre en place.

Partenaires actuels